Moi le groupe, épilogues

Arnaud Théval Moi le groupe, épilogues (2013) éditions Zédélé, Brest.
Arnaud Théval Moi le groupe, épilogues (2013) éditions Zédélé, Brest.

Moi le groupe, épilogues
Textes et photographies de l'auteur
112 pages - 16,5 x 24 cm - photographies couleurs, relié, couverture cartonnée
Zédélé éditions, Brest
2013

Épuisé

Pour ce troisième et dernier volet de Moi le groupe, je retrouve les élèves côtoyés dans le deuxième livre pendant leur première année en bac pro, à l’occasion de rencontres imaginées spécialement pour le projet, dans diverses entreprises. Les élèves ont pu explorer individuellement le monde du travail lors de stages, mais le décalage entre les représentations qu’ils avaient nourries et le réel concret qu’ils découvrent est parfois violent, d’autant que cet écart est creusé par l’imaginaire collectif, riche de récits falsifiés. La confrontation entre les espoirs des élèves et le quotidien des salariés – qu’ils dépendent d’entreprises privées ou de l’administration publique –, veut offrir à ces jeunes en formation la possibilité de se poser des questions nouvelles quant à leurs choix et sur l’image même qu’ils peuvent projeter d’eux au futur. Et ces événements nous offrent l’occasion de clore ce projet avec des rendez-vous privilégiés entre générations animées par une passion commune.
 

Arnaud Théval Moi le groupe, épilogues (2013) éditions Dilecta, Paris.
Arnaud Théval Moi le groupe, épilogues (2013) éditions Zédélé, Brest.


Au-delà des archétypes propres à chaque métier, élèves et professionnels se parlent personnellement. Il y a entre leurs univers des différences, comme les règles vestimentaires, rigoureuses dans les lycées, pourtant permissives dans certaines entreprises ; mais il existe aussi dans cette approche une logique de continuité puisque les codes appris sur le terrain vont nécessairement au-delà des apprentissages techniques.
 

Arnaud Théval Moi le groupe, épilogues (2013) éditions Dilecta, Paris.
Arnaud Théval Moi le groupe, épilogues (2013) éditions Zédélé, Brest.


Cette dernière étape de Moi le groupe présente une autre démarche dans la relation à l’image de ces lycéens. Mais le protocole mis en oeuvre cherche toujours à créer une brèche dans les représentations, à produire une situation inédite où les artifices sont mis à mal. Ce livre constitue l’épilogue de cette oeuvre sur les lycées professionnels. Chaque chapitre conclut une histoire qui a débuté dans le volet précédent. Des photographies sont installées dans les entreprises, comme une mémoire vive, et le livre devient, pour finir, l’espace principal de l’œuvre.
 

Arnaud Théval Moi le groupe, épilogues (2013) éditions Dilecta, Paris.
Arnaud Théval Moi le groupe, épilogues (2013) éditions Zédélé, Brest.


Partenaires :  La Région des Pays de la Loire, la DRAC des Pays de la Loire, le Ministère de la culture, Le Rectorat de l’Académie de Nantes, Les lycées professionnels: Heilex à Saint-Nazaire, la Roseraie à Angers, Narcé à Brain sur l’Authion, Jean Monnet aux Herbiers, Funay-Hélène Boucher au Mans, Lenoir à Châteaubriant, Bertin à Saumur, Rabelais à Fontenay-le-Comte, Le Mans sud, Léonard de Vinci  à Mayenne.
Avec le concours de la Carène à Saint-Nazaire, La Mairie des Herbiers, l'entreprise Espace Émeraude Les Ponts-de-Cé  et de l'entreprise Court Métrage aux Treize-vents.


Moi le groupe  2005-2013  
Cet ensemble d'œuvres tend à développer des protocoles, questionnant les représentations, auprès de la population hétérogène des lycées professionnels. Ces protocoles placent la dimension d’altérité au centre de la démarche artistique. Les enjeux du dispositif tendent à soumettre à des individus d’un groupe la possibilité de se positionner sur des questions liées à leur image et à celle du groupe, à s’engager dans une situation (ou pas), ainsi qu’à l’assumer publiquement ensuite.  Les enjeux liés à l’image, à la représentation de soi vis-à-vis des autres et de l’institution semblent pouvoir trouver un écho problématique. Les élèves sont en permanence entre le milieu professionnel et scolaire, dans divers schémas de représentations et de temporalité. Comment des individus peuvent-ils se représenter collectivement dans l’espace du lycée où la formation professionnelle appelle déjà d’autres schémas de représentations ? Quels types de relations engagent-ils à l’espace physique, mental et psychologique du groupe dans l’institution ?  L’image du groupe contient-elle déjà une corporéité liée aux futurs gestes professionnels ?  Quelles sont les perceptions possibles face à la problématique du corps médiatisé au sein de l’établissement scolaire ?

Voir Moi le groupe (2007-2013)
Voir Moi le groupe (2008)
Voir Moi le groupe (2010)

Arnaud Théval Moi le groupe, épilogues (2013) éditions Zédélé, Brest.